• Gay Games 2010 : Maurice

    Gay Games : Maurice, basketteur aus Berlin.

    Pour ses premiers Gay Games, Maurice entend bien profiter jusqu'au bout. En allant le plus loin possible dans le tournoi de basket, d'abord. «C'est vraiment génial, s'enthousiasme ce Berlinois de 27 ans, parce qu'avec mon équipe, le SSL Vorspiel, on participe au plus haut niveau de la compétition. Ce qui veut dire que toutes les équipes veulent gagner. Et nous aussi! En tout cas, on compte bien être la meilleure formation européenne.» Selon lui, ce titre-là devrait d'ailleurs se jouer entre Berlin et Paris. «Avec Entre2Basket, on se connaît très bien à force de se jouer dans tous les tournois européens, explique dans un sourire ce jeune diplômé en photographie qui pratique le basket depuis maintenant douze ans. Cette fois-ci, c'est à nous de les battre!» Profiter de ces Gay Games allemands, pour Maurice, cela signifie aussi «passer beaucoup de temps ensemble, avec l'équipe. Tenez, hier par exemple, nous avons préparé à manger et dîné ensemble dans l'appartement que nous louons en centre-ville.» Le beau barbu a des talents en cuisine, mais cette fois, il s'est contenté de «jouer l'assistant. J'éminçais les légumes !»

    Mais, poursuit-il dans la foulée, «j'aime aussi faire des trucs tout seul.» Notamment rencontrer du monde de son côté, ce qui est facilité par le fait qu'il est bilingue en anglais, puisqu'il possède la double nationalité allemande et américaine. «C'est ça aussi l'atmosphère des Gay Games, dit-il. Faire du sport la journée et puis sortir le soir pour avoir l'occasion de rencontrer des gens du monde entier.» Solitaire au milieu de la foule, Maurice soigne également son paradoxe pointes aux pieds. Car à Cologne, ce mordu de la dépense physique est également engagé dans plusieurs compétitions d'athlétisme. «Je fais le saut en longueur, le triple saut et le 800 m, explique-t-il. Mais pour moi, le plus important c'est quand même le basket. D'ailleurs, pour l'athlé, je ne me suis entraîné que les trois semaines avant le début des Gay Games alors que toute l'année, je joue au basket deux à trois fois par semaine.» Et son sourire, combien de fois par semaine l'entraîne-t-il ? Beaucoup moins, jure-t-il. «Je ne sais pas sourire... », s'excuse d'ailleurs Maurice le nez dans ses chaussures. Nous, on n'avait pas vraiment remarqué...

    Sources & Photo : Têtu


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