• Joe Dallesandro est un acteur américain né le 31 décembre 1948 à Pensacola en Floride.

    Biographie.

    Il est découvert à l'âge de 18 ans à New York  par Andy Warhol qui est fasciné par son corps d'éphèbe. Paul Morrissey le filme nu à plusieurs reprises, faisant de lui un sex-symbol du cinéma underground.

    Sa célébrité le conduit en Europe où il tourne en Italie et en France, notamment avec Serge Gainsbourg (Je t'aime moi non plus), Jacques Rivette et Catherine Breillat.

    Au début des années 1980, il regagne les États-Unis et entame une nouvelle carrière, jouant pour Francis Ford Coppola (Cotton Club), John Waters (Cry-Baby) ou encore Steven Soderbergh (L'Anglais). Joe Dalessandro s'est marié à trois reprises et a eu deux enfants.

    En 2009, il est récompensé au Festival international du film de Berlin avec un Teddy Award spécial.

    Filmographie.

        * 1967 : Four Stars d'Andy Warhol
        * 1968 : The Loves of Ondine d'Andy Warhol et Paul Morrissey
        * 1968 : Flesh de Paul Morrissey
        * 1968 : San Diego Surf d'Andy Warhol
        * 1969 : Lonesome Cowboys d'Andy Warhol
        * 1970 : Trash de Paul Morrissey
        * 1972 : Heat de Paul Morrissey
        * 1974 : De la chair pour Frankenstein (Flesh for Frankenstein) de Paul Morrissey et Antonio Margheriti
        * 1974 : Du sang pour Dracula (Blood for Dracula) de Paul Morrissey et Antonio Margheriti
        * 1974 : Seeds of Evil de James H. Kay
        * 1974 : Donna è bello de Sergio Bazzini
        * 1975 : Black Moon de Louis Malle
        * 1975 : Il Tempo degli assassini de Marcello Andrei
        * 1975 : Fango bollente de Vittorio Salerno
        * 1975 : Calore in provincia de Roberto Bianchi Montero
        * 1975 : L'Ambizioso de Pasquale Squitieri
        * 1976 : Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg
        * 1976 : La Marge de Walerian Borowczyk
        * 1976 : L'Ultima volta de Aldo Lado
        * 1978 : Suor Omicidi de Giulio Berruti
        * 1978 : Un Cuore semplice de Giorgio Ferrara
        * 1978 : 6000 km di paura de Bitto Albertini
        * 1979 : Tapage nocturne de Catherine Breillat
        * 1980 : Vacanze per un massacro de Fernando Di Leo
        * 1980 : Parano de Bernard Dubois
        * 1981 : Merry-Go-Round de Jacques Rivette
        * 1982 : Queen Lear de Mokhtar Chorfi
        * 1984 : Cotton Club (The Cotton Club) de Francis Ford Coppola
        * 1984 : Deux flics à Miami (Miami Vice) - Saison 1, épisode 7
        * 1987 : Toubib malgré lui (Critical Condition) de Michael Apted
        * 1988 : Meurtre à Hollywood (Sunset) de Blake Edwards
        * 1990 : Cry-Baby de John Waters
        * 1990 : Almost an Angel de John Cornell
        * 1990 : Private War de Frank De Palma
        * 1990 : Double Revenge de Armand Mastroianni
        * 1992 : Wild Orchid II: Two Shades of Blue de Zalman King
        * 1992 : Le Démon des armes (Guncrazy) de Tamra Davis
        * 1992 : Inside Out de Lizzie Borden et Adam Friedman
        * 1993 : Love Is Like That de Jill Goldman
        * 1994 : Sugar Hill de Leon Ichaso
        * 1995 : Theodore Rex de Jonathan R. Betuel
        * 1998 : I Love L.A. (L.A. Without a Map) de Mika Kaurismäki
        * 1999 : L'Anglais (The Limey) de Steven Soderbergh
        * 2000 : Citizens of Perpetual Indulgence d'Alex Monty Canawati
        * 2002 : Pacino Is Missing d'Eric M. Galler

    Sources : Wikipédia


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  • Jake Shears : «Comment aurais-je pu faire croire que j’étais hétéro ?»

    Aussi à l’aise dans le rôle de militant que de bombe sexuelle, le chanteur ouvertement homo des Scissor Sisters, pose ce mois-ci en couverture de TÊTU. Et il n’hésite pas à se dévoiler, corps et âme. Regardez…

    Jake Shears, le leader et chanteur ouvertement gay des Scissor Sisters n’hésite jamais à faire profiter de son corps, notamment lors des concerts de son groupe qu’il termine souvent à poil! Ce mois-ci, la pop star fait grimper la température en posant en couverture de TÊTU à l’occasion de la sortie du nouvel album de son groupe, Night Work, attendu dans les bacs le 28 juin prochain. A l’intérieur du magazine, Jake Shears se confie longuement dans une interview «Recto/ Verso» de 8 pages agrémentées de photos exclusives, sexy et rigolotes, où le chanteur prouve qu'il n'a pas froid aux yeux !

    «L’âge d’or de la libération homosexuelle»

    Concernant l’élaboration du nouveau disque, Night Work – qui risque très fortement d’affoler les dance-floors durant tout l’été – Jake Shears raconte comment il a passé deux mois dans les clubs berlinois pour trouver l’inspiration. «J’avais clairement envie d’un disque conçu pour danser et s’amuser, explique le chanteur. À Berlin, c’est plus l’ambiance que la musique qui m’a intéressé (…) Je voulais que ce disque reflète l’état d’esprit de l’âge d’or de la libération homosexuelle.»

    C’est également le beau Jake qui a choisi la pochette très culottée du nouvel album. «La pochette est une photo de Mapplethorpe. C’est juste un cul sublime et il n’y a pas besoin d’être pédé ou hétéro pour s’en rendre compte. En plus ce cul a une histoire, c’est celui du danseur prodige Peter Reed, un garçon sublime qui est mort dans les années 90.»

    «C’est comme avoir un chapeau différent des autres»

    Enfin, le charismatique leader des Scissor Sisters n’a jamais caché son homosexualité, même au début de sa carrière. «J’ai fait mon coming-out tôt, vers 15 ans, explique Jake Shears. Ça ne m’a jamais posé de problème existentiel, mes parents étaient au courant, mes potes de lycée aussi, j’avais des petits copains. C’était comme avoir un chapeau différent des autres, mais rien de plus…»

    Night Work, Scissor Sisters (Universal). En vente le 28 juin. Attention, les Scissor Sisters donneront un concert unique en France le 4 juillet, au Bataclan, à Paris.

    Sources : Têtu


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  • Jay Brannan: «Je cherche toujours l’amour !»

    TÊTU a rencontré Jay Brannan à l'occasion de son concert à Paris, samedi soir. Le songwriter américain ouvertement gay confie être célibataire depuis huit ans, et envisage de chercher l'amour… en France.

    La plupart de tes chansons sont plutôt mélancoliques… C'est un choix ou est-ce que tu es comme ça dans la vie ?

    Un peu des deux. Je crois être une personnalité assez sombre, j'aime l'humour noir… Le mouvement qui me donne envie d'écrire c'est quand je suis frustré, ou en colère. Quand je vais bien, j'ai moins envie d'écrire, ou alors c'est assez rare… Les sentiments sombres me donnent envie de les montrer au monde, pour ne pas qu'ils s'accumulent en moi jusqu'à l'explosion… C'est un peu comme une thérapie. Chacun se débrouille à sa façon quand on a des soucis, pour moi c'est la musique qui m'empêche de devenir fou. Et puis, je ne sais pas, je suis plutôt réaliste sur la vie, que je trouve assez sombre. Ça devient mon regard à moi.

     

    Tu as grandi dans le Texas, qui est un Etat très conservateur. Tu étais déjà ouvertement gay ?

    Oui, j'en suis parti à dix-sept ans (Jay a 28 ans). Je ne sais pas si l'on peut dire que j'étais ouvertement gay, je ne vois pas ces choses-là de façon très tranchée, je n'ai pas «fait mon coming-out». Mais oui, mes meilleurs amis étaient au courant. Mes parents aussi, mais ils sont très religieux, donc on n'en a pas vraiment parlé.

    Et ensuite, tu es parti dans l'Ohio, puis en Californie. Tu voulais déjà devenir chanteur ?

    Non, même si j'ai chanté toute ma vie, je ne pensais pas pouvoir écrire des chansons. Je voulais devenir acteur. J'avais suivi une école pour ça, et j'ai joué dans Shortbus (de John Cameron Mitchell, sorti en 2006). Mais c'est tellement dur d'être un adolescent qui veut devenir acteur à Los Angeles! Cela peut être très frustrant, on se sent perdu… Cette période m'a permis de me développer personnellement, mais j'ai surtout passé mon temps à boire. Mais ça ne m'amenait à rien. Puis, à 19 ans, j'ai arrêté l'alcool. J'étais alors un adolescent perdu, je ne savais pas que faire. C'est là que j'ai acheté ma première guitare et appris à jouer, la nuit. J'ai composé mon premier morceau, Drowning (qui se trouve dans son album In Living Cover paru en 2007). La seconde, c'est Housewife.

    Parle-moi de cette chanson, Housewife, qui est l'une des plus appréciée par tes fans.

    Je ne sais pas… Certains la considèrent comme une sorte d'hymne gay mais pour moi, elle part d'un sentiment universel. Je connais plein de gens, garçons ou filles, qui veulent un histoire d'amour qui leur permette de ne pas travailler! (rires) La chanson parle de ça, je voulais un petit ami et je ne voulais pas travailler. C'est à la fois une chanson d'amour et sur l'envie d'être pris en charge.
    Traditionnellement, dans la société d'où je viens, on a l'image de la femme qui reste à la maison, s'occupe des enfants, et de l'homme qui travaille. Mais celui ou celle qui reste à la maison participe au foyer de biens des façons. Ma mère était professeure, elle a quitté son travail pour élever ses trois enfants… mais ça aussi c'est un énorme travail, d'autant plus qu'il ne s'arrête jamais.

     

    C'est une vie qui te fait vraiment envie ?

    Je n'ai pas envie d'avoir d'enfants, mais je serais prêt à tout sacrifier pour être dans une relation… surtout que je n'ai pas eu de petit ami depuis huit ans! (Il fait mine de se tirer une balle.)

    Depuis huit ans ! Mais comment est-ce possible ?

    Je ne sais pas! J'ai vraiment essayé pourtant… Je n'ai pas rencontré quelqu'un avec qui il y ait une vraie alchimie, ou en tout cas des sentiments partagés. Je crois que je suis très difficile de toute façon, il faut que la personne avec qui je sois compatible veuille bien être avec moi… ce n'est pas encore arrivé. Donc… je suis en mission! Cela fait sept ans que je vis à New York, et je n'y ai pas eu un seul petit ami. Comme dans ma chanson Can't Have It All, où je me disais qu'il n'y avait pas d'amour possible dans les grandes villes.

    Peut-être faudrait-il que j'essaie une autre ville, en même temps je ne pourrais pas vivre ailleurs que dans une grande ville… peut-être un autre pays ?

    Tu pourrais avoir un petit ami à Paris ?

    Pourquoi pas ? En plus, après les Etats-Unis, la France est peut-être le pays où j'ai le plus de succès musicalement. Mais je n'ai jamais réussi à rester très longtemps ici. En tournée, c'est difficile, et très cher, de passer beaucoup de temps à l'hôtel. Mais je vais faire ça un jour : louer un appartement à Paris pendant trois mois, et voir ce que ça donne. Comme je suis actuellement en tournée en Europe, je viens de passer un mois à Madrid, c'était génial, mais je ne suis pas tombé amoureux. Ça prend du temps !

     

    Regardez Jay Brannan, en concert, chanter Housewife… en Français!

    Sources & photos : Têtu


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  • Ang Lee est un réalisateur, producteur et scénariste  taïwanais  né le 23 octobre 1954 à Pingtung (Taïwan). Il travaille aujourd'hui majoritairement aux États-Unis.

    Biographie.

    Né en 1954, il grandit en République de Chine (Taïwan) et étudie le théâtre et le cinéma à l'Académie des arts de Taipei. Il continue sa formation aux États-Unis  à l'Université de l'Illinois et reçoit ensuite un Master of Fine Arts à l'Université de New York où il réalise son moyen-métrage Fine Line comme sujet de fin d'étude. Étudiant, il fut le camarade de classe de Spike Lee.

    Il a également réalisé un autre moyen-métrage : Dim Lake, distingué par le Golden Harvest taïwanais du meilleur film.

    Il tourne son premier long-métrage en 1992 : Pushing Hands, présenté au Festival de Berlin et récompensé par le prix du meilleur film au Festival du film de l'Asie-Pacifique.

    Il signe, l'année suivante, le portrait d'un jeune Taïwanais installé à New York, cachant son homosexualité à ses parents : Garçon d'honneur qui reçoit l'Ours d'or du Festival de Berlin. Le film est ensuite nommé au Golden Globe et à l'Oscar du meilleur film étanger. Ang Lee devient ainsi l'un des premiers réalisateurs à introduire le thème de l'homosexualité dans le cinéma chinois.

    Peu après, il tourne une autre chronique intimiste : Salé sucré, film sur la famille taïwanaise également récompensé dans plusieurs festivals.

    En 1995, il se tourne vers l'Occident et réalise en Angleterre, avec un casting d'acteurs anglais, son premier film à costumes : Raison et sentiments, d'après Jane Austen, qui lui vaut encore de nombreux prix dont un deuxième Ours d'or berlinois. Il continue sur la route des succès hollywoodiens avec la comédie dramatique Ice Storm et la fresque historique Chevauchée avec le diable, prenant pour cadre la guerre de Sécession.

    Il adapte en 2000, de façon moderne pour le public international, le genre wuxia avec Tigre et dragon, film d'art martiaux mettant en scène plusieurs combats stylisés au temps de la Chine impériale. Triomphe international, le film remporte 4 Oscars en 2001 dont celui du meilleur film étranger. Ang Lee s'attaque enfin en 2003 à l'adaptation du comic Hulk. Cette superproduction ne récoltera que 243 millions de dollars dans le monde pour un coût total de 172 (production et promotion).

    Changeant complètement de registre, il met en scène Le Secret de Brokeback Mountain, une histoire d'amour entre 2 hommes, Ennis del Mar et Jack Twist dans les montagnes du Wyoming. Ce film dramatique inattendu, adapté de la nouvelle d'Annie Proulx, lui vaut le Lion d'or de la Mostra de Venise en 2005 et l'Oscar du meilleur réalisateur l'année suivante.

    La plupart de ses films traite des interactions entre tradition et modernité et s'attaque au problème de l'affirmation par l'individu de ses choix et de ses aspirations face à la norme sociale.

    Ang Lee réitère l'exploit d'obtenir un deuxième Lion d'or à la 64e Mostra, deux ans seulement après gagné son premier trophée, pour Lust, caution : un drame historique se déroulant à Shanghai durant l'occupation japonaise. En 2009, il réalise une comédie ayant pour cadre le Festival de Woodstock : Hôtel Woodstock.

    Filmographie.

    Réalisateur.

        * 1992 : Pushing Hands  (??, Tui Shou)
        * 1993 : Garçon d'honneur (The Wedding Banquet)(??, Hsi yen)
        * 1994 : Salé sucré (????, Yin shi nan nu)
        * 1995 : Raison et sentiments (Sense and Sensibility)
        * 1997 : Ice Storm (The Ice Storm)
        * 1999 : Chevauchée avec le diable (Ride with the Devil)
        * 2000 : Tigre et dragon (Wo hu cang long)
        * 2001 : The Hire : Chosen (court-métrage de 11 minutes pour le constructeur automobile BMW)
        * 2003 : Hulk
        * 2005 : Le Secret de Brokeback Mountain (Brokeback Mountain)
        * 2007 : Lust, caution
        * 2009 : Taking Woodstock

    Scénariste.

        * 1992 : Pushing Hands  (Tui Shou) (co-écrit avec James Schamus)
        * 1993 : Garçon d'honneur ( Hsi yen) (co-écrit avec Neil Peng et James Schamus)
        * 1994 : Salé sucré ( Yin shi nan nu) (co-écrit avec James Schamus et Hui-Ling Wang)
        * 1995 : Shao nu xiao yu (de Sylvia Chang (co-écrit avec Sylvia Chang, d'après un roman de Geling Yan)
        * 2001 : Tortilla soup, de María Ripoll (une des premières version du scénario, réécrit par la suite)

    Producteur.

        * 1992 : Pushing Hands  (Tui Shou)
        * 1993 : Garçon d'honneur (Hsi yen)
        * 1995 : Shao nu xiao yu (de Sylvia Chang
        * 1997 : Ice Storm (The Ice Storm)
        * 2000 : Tigre et dragon (Wo hu cang long)
        * 2003 : One last ride, de Tony Vitale (producteur exécutif)
        * 2011 : The Hands of Shang-Chi, de Yuen Woo-ping

    Nominations et récompenses.

        * Ours d'or du meilleur film au festival de Berlin en 1993 pour Garçon d'honneur
        * Coup de cœur LTC au Festival du cinéma américain de Deauville 1993 pour Garçon d'honneur
        * Nommé à l'Oscar du meilleur film étranger en 1994 pour Garçon d'honneur
        * Nommé au Golden Globe du meilleur film étranger en 1994 pour Garçon d'honneur
        * Ours d'or du meilleur film en 1996 au festival de Berlin pour Raison et sentiments
        * Oscar du meilleur film étranger en 2001 pour Tigre et dragon
        * Nommé en tant que producteur à l'Oscar du meilleur film en 2001 pour Tigre et dragon
        * Nommé à l'Oscar du meilleur réalisateur en 2001 pour Tigre et dragon
        * Golden Globe du meilleur réalisateur en 2001 pour Tigre et dragon
        * Golden Globe du meilleur film étranger pour Tigre et dragon
        * Prix du meilleur film et meilleur réalisateur lors des Hong Kong Film Awards 2001 pour Tigre et dragon
        * Lion d'or à la 62e Mostra de Venise pour Brokeback Mountain en 2005
        * Golden Globe du meilleur réalisateur en 2006 pour Brokeback Mountain
        * Oscar du meilleur réalisateur en 2006 pour Brokeback Mountain
        * Lion d'or à la 64e Mostra de Venise pour Lust, caution en 2007

    Sources : Wikipédia


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  • Jean Daniel Cadinot (10 février 1944 - 23 avril 2008) est un réalisateur et producteur français de films pornographiques gays.

    Il a donné son nom à un studio, l'un des premiers du genre en France et qui fait toujours partie des plus connus du pays.

    Site officiel

    Biographie.

    Cadinot est né en 1944 à Paris, au pied de la colline de Montmartre dans le quartier de Batignolles. Ses parents étaient tailleurs. En référence au métier de ses parents, Cadinot note avec ironie qu'alors que ses parents habillaient les hommes, il a gagné une réputation en les déshabillant.

    Cadinot a découvert son homosexualité à l'âge de douze ans. Au début des années 1960, il a étudié à l'École des Arts et Métiers et à l'École Nationale de Photographie. Il a commencé sa carrière professionnelle aux studios de Valois, où il a dirigé les films pédagogiques et traditionnels pour les assistances de langue française.

    Il est décédé le 23 avril 2008 des suites d'un arrêt cardiaque selon son site officiel, à l'âge de 64 ans.

    Photographe.

    Jean Daniel Cadinot a débuté sa carrière comme photographe. (note complémentaire de l'intéressé:) A 19 ans, je réalise en free lance des portraits de jeunes acteurs de mon âge dont certains sont aujourd'hui des vedettes, tels que Nathalie Baye , Alain Chamfort, Jean Le Poulain ou encore Zizi Jeanmaire pour le magazine U.S After Dark dont j'étais le correspondant à Paris, puis des collaborations avec des magazines allemands tels que Him et Du Und Ich, le magazine de Claude François Podium, In, Olympe et Hommes des éditions S.A.N , ainsi que des collaborations épistolaires avec Gai Pied.

    Avec ses portraits nus d'auteurs (Yves Navarre) et de chanteurs (Patrick Juvet et Pascal Auriat), Cadinot a glorifié son talent comme photographe. Il a ensuite commencé à vendre ses photographies nues et homoérotiques et s’est finalement mis à diriger des films dès 1980. Avant de se tourner vers ses films, il avait ainsi édité 17 albums de photos, qui s'étaient vendus à plus de 250.000 exemplaires dans le monde.

    Réalisateur de films.

    Avec sa propre entreprise, French Art (l'Art français), JD. Cadinot a réalisé son premier film, Tendres adolescents. Cadinot a par la suite réalisé des dizaines de films en 16 millimètres pour sa propre société. Depuis son premier film il a ainsi généralement réalisé des films avec des thèmes spécifiques, tels qu'une excursion de garçons scouts, la vie dans un internat ou encore un voyage à Venise.

    Souvent les thèmes de ses films ont été légèrement dérivés des expériences de sa propre vie, particulièrement de sa jeunesse. Les premiers films de Cadinot sont souvent des films avec des scènes ordinaires de sexe gay ou hardcore et occasionnellement entremêlés.

    Les films de Cadinot sont caractérisés par l’éclairage et une approche souvent légère et facétieuse de la sexualité gay. Il y a un dialogue, bien qu'assez minimaliste, et c’est souvent des rencontres occasionnelles qui conduisent des gens aux plaisirs intimes. Cependant certains estiment que les films de Cadinot de ces dernières années sont plus conventionnels qu'avant et sont ainsi plus difficiles à distinguer d'autres productions provenant des États-Unis ou d'Europe. Dans ses films, les scènes de sexe prennent maintenant la place centrale tandis que l'arrangement, le milieu où l'action se déroule, ont considérablement moins d'importance.

    Les garçons de ses films.

    Les éléments caractéristiques de ses films sont souvent des garçons jeunes et minces. Certaines scènes de sexe anal sont typiquement dirigées vers le haut où le partenaire passif a une jambe levée de sorte que la pénétration puisse être clairement vue. De temps en temps, il y a aussi des scènes de sexe non consenti (c'est-à-dire, viol).

    Alors qu'aux Etats-Unis les films gay où il y a des jeunes gens de différents groupes éthniques reçoivent la mention "interracial", Cadinot a toujours utilisé dans ses films des jeunes gens d'Afrique ou des pays d'Afrique du nord sans en faire mention. On notera même que dans ses derniers films il n'y a ainsi presque que des garçons tunisiens.

    Les films de Cadinot ont reçu plusieurs récompenses internationales et ils se sont classés parmi les meilleurs du genre. Dans la version britannique de Queer as Folk, un acteur principal parle des films de Cadinot comme étant parmi les meilleurs films gay érotiques à voir.

    Le choix de Dorian Valmont dans Secrets de famille a marqué l'apogée de sa carrière. À travers ce trop rare acteur, on retrouve toute l'intensité que l'on puisse espérer d'un film. (Note complémentaire de l'intéressé : Cette phrase contredit le jugement précédent sur le conventionnel de mes films récents.)...

    Filmographie. Voir diaporama

     

    Sources : Wikipédia


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