• 2001
      Titre original : Endgame
      Grande-Bretagne
      Réalisateur : Gary Wicks
      Thriller
      108 mn

    Nu masculin au cinéma

    Distribution :

    Daniel Newman (Tom), Corey Johnson (Max Bergman), Toni Barry (Nikke Bergman), Mark McGann (Norris), John Benfield (Dunston), Adam Allfrey (Mark), Darren Bancroft, Perry Blanks, Alain Bourgoin, Julius D'Silva, Russell Floyd, Rachel Izen, Jeremy Legat, Ben Macleod, Phillip Manikum, Murray McArthur, Kate McKenzie, John Peters, Andy Smart, Sam Smart

    Synopsis :

    Dans les ténèbres d’un cercle vicieux où perversion et violence s’entrechoquent, le sexe est la seule monnaie d’échange. Il donne le pouvoir et inspire la peur…

    Nul ne le sait mieux que Tom, un adolescent au passé trouble qui vit dans le luxe mais en paie le prix : il est en effet l’objet sexuel de George Norris, un dangereux malfrat londonien qui le « prête » à des flics ou politiciens véreux. Un soir, Tom refuse de satisfaire les appétits sadiques de George et, accidentellement, le tue. Terrifié et couvert de sang, Tom cherche refuge auprès d’un couple de voisins avec qui il s’est lié d’amitié, Max et Nikki. Ces derniers acceptent de ne rien révéler à la police et de le cacher dans leur cottage du Pays de Galle. Tom aspire alors à passer les jours heureux que son innocence écorchée lui interdisait. Mais Dunston, un flic ripoux impliqué dans les magouilles de Norris, le traque sans relâche, et Tom va découvrir que la liberté risque de lui coûter beaucoup plus cher que tout ce qu’il a connu… (Blog Gay)

    Extrait

     


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    • Année de production : 2004
      Sortie en France 08 décembre 2004
      France
      Réalisateur : Pierre-Erwan Guillaume
      Policier
      97 mn

    Nu masculin au cinéma

    Distribution :

    Jalil Lespert (Nicolas Luhel), Aurélien Recoing (Serge Tanguy), Patrick Rocca (Major Le Méner), Doria Achour (Adèle), Florence Loiret (Nathalie), Lucy Russell (L'Ex-Femme De Tanguy), Anne Coessens (La Compagne De Tanguy), Alexandra London (La Maîtresse De Tanguy), Fred Ulysse (Le Vieux Goulven), Anne-Louise Trividic (L'Adjointe Au Maire), Eric Savin (Le Brigadier Beaupré), Loic Houdre (Le Gendame Guillou), Guillaume Bienvenu (Richard).

    Synopsis :

    Nicolas Luhel, jeune inspecteur de police judiciaire, débarque à la gendarmerie de Plouescat, une petite ville du Finistère. La justice veut éclaircir les circonstances de la mort d'un adolescent, précipité de la digue du port voisin. La mère du garçon accuse son ancien mari, Serge Tanguy, père de l'enfant, d'être l'auteur du crime. Mais les mobiles de l'infanticide restent obscurs.

    Secrets de tournage

    Premier long-métrage d'un scénariste

    L'Ennemi naturel est le premier long-métrage de Pierre Erwan Guillaume, ancien étudiant à la Femis, au département scénario. Il y a écrit des courts-métrages avec ses camarades de promotion, de futurs cinéastes qui ont pour nom Hélène Angel, Jean-Paul Civeyrac ou encore Orso Miret. Plusieurs réalisatrices ont fait appel à ses talents de scénariste : on le retrouve au générique de Haut les coeurs ! de Solveig Anspach, La Répétition de Catherine Corsini ou encore France boutique de Tonie Marshall. Pierre-Erwan Guillaume a également signé deux courts-métrages très remarqués, Les Fourmis rouges, présenté à Cannes en 1996 et Bonne résistance à la douleur qui avait valu à son interprète principal, Jalil Lespert (l'un des deux héros de L'Ennemi naturel), le Prix d'interprétation au Festival de Clermont-Ferrand en 1999.
     
    Face à face

    Pierre Erwan Guillaume évoque la relation ambiguë qui se noue entre les deux personnages centraux du film, Luhel et Tanguy : le premier "est une sorte d' "adulte vierge". Il s'est fabriqué une vie bien réglée (...) Il ne s'est jamais posé de questions sur lui-même, sur ses désirs refoulés, sur la profondeur de ses sentiments." Le second "incarne la virilité avec tout ce qu'elle a d'attirant mais aussi de vulgaire. Tanguy est une "nature" qui ne se retient pas. Du coup ça arrangerait bien Luhel de pouvoir le résumer à un monstre. Mais Tanguy est plus complexe qu'il en a l'air. Il renvoie Luhel aux questions essentielles : qu'est-ce qu'être un homme ? Qui est mauvais, qui est bon ? Où est le vrai courage ? Et surtout : où est la beauté ? Est-ce qu'elle est dans la transparence et les bons sentiments, ou bien dans quelque chose de plus complexe et de moins lisse ?"

    L'école Cantet

    Les deux rôles principaux de L'Ennemi naturel sont tenus par Jalil Lespert et Aurélien Recoing, des comédiens qui ont en commun d'avoir été révélés par Laurent Cantet : Lespert dans Ressources humaines, le premier long-métrage du cinéaste en 1999, et Recoing dans son film suivant, L' Emploi du temps, en 2001.

    Entre réalité et fantasme

    Avec L'Ennemi naturel, Pierre Erwan Guillaume a fait le pari de mêler réalité et fantasme. Le cinéaste précise ses choix de mise en scène : "J'étais à la recherche d'une vérité intime. J'ai essayé d'aller le plus loin possible dans l'exploration de nos fonctionnements, de ce qui nous détermine. Contrairement à un film naturaliste qui chercherait une vérité factuelle, le fantasme fait ici partie de la réalité (...)les scènes fantasmées du film font partie intégrante du récit. Elles sont très marquées, elles se fichent du réalisme comme du bon goût, elles arborent la part de trivialité du désir. Je ne veux pas éluder cette part-là, donc je la filme (...) A la mise en scène, je n'avais pas le droit de me censurer. Je devais oser ces plans un peu outrés de fantasmes, autant que la simplicité d'un plan fixe qui traque la vérité d'un instant, ou encore ces scènes de nuits américaines retravaillées en numérique, juste pour retrouver la sensation du douvenir d'une nuit étoilée, qu'aucune pellicule ne permet de capter."

    Trouble

    Le cinéaste explique pourquoi il a choisi de se frotter au genre policier : "Il n'y a pas l'ombre d'un flingue dans ce film. Ce qui m'intéresse dans le fait divers policier, c'est d'aborder ce monde où le passage à l'acte est possible. Accéder à cette part d'humanité effrayante, qui nous échappe et nous fascine en même temps, qu'on réussit d'habitude à repousser en dehors de nos vies. Je voulais confronter Luhel à un univers dans lequel il ne serait jamais allée sans une obligation professionnelle (...) L'histoire l'oblige à abandonner tous ses repères, à se mettre en danger (...) C'est dangereux de s'accepter entièrement, c'est dangereux d'affronter l'inconnu, de ne pas se ranger dans les codes d'un milieu. Mais en même temps, c'est ça qui vaut la peine : on peut s'y égarer, se retrouver à poil, s'y détruire, mais quand on arrive à y survivre, on a tout gagné."

    Un "Animal" entendu à Angers

    Dans le cadre des lectures publiques de scénarios, qui constituent un des temps forts du Festival Premiers plans d'Angers, Aurélien Recoing avait lu en 2002 le scénario de L'Ennemi naturel, qui avait alors pour titre Animal.

    La nature ennemie ?

    Originaire de Bretagne -il a grandi à quelques kilomètres de la digue qu'on voit dans le film-, Pierre Erwan Guillaume revient sur le rôle que jouent ces paysages du Finistère dans le film : "Ce paysage n'est ni romantique, ni pittoresque (...) il est presque abstrait. Pour moi c'est autant la Bretagne qu'un paysage de tragédie grecque. je ne fréquentais pas cet endroit plus qu'un autre, quand j'étais enfant, mais il m'a marqué et a beaucoup stimulé mon imagination. Surtout ces granits gigantesques empilés autour d'une digue en béton dans une impression de chaos total alors qu'ils sont là depuis des millions d'années. J'aimais bien l'idée de faire débarquer le jeune lieutenant Nicolas Luhel dans cet environnement primitif, organique."

    Solidarité

    L'Ennemi naturel est l'un des longs-métrages dont le tournage avait été interrompu le 8 juillet 2003, journée de solidarité avec les intermittents du spectacle, alors en lutte contre un projet de changement de leur statut.
    (Allocine)

    Bande-annonce

     


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    • 2003
      Titre original : Los Novios Bulgaros
      Espagne
      Réalisateur : Eloy de la Iglesia
      Comédie dramatique
      97 mn

    Nu masculin au cinéma

    Distribution :

    Fernando Guillén Cuervo (Daniel), Dritan Biba (Kyril), Pepón Nieto (Gildo), Roger Pera (l'avocat), Anita Sinkovic (Kalina), Fernando Albizu (Mogambo), Roman Luknár (Simeon), Simón Andreu (le père de Daniel)

    Synopsis :

    Récemment arrivé en Espagne en provenance de Bulgarie, Kyril un immigré sexy de vingt-trois ans, attire l'oeil de Daniel, un riche avocat de l'aristocratie madrilène, quand ce dernier et son ami Gildo se rendent à Chueca, le quartier gay de Madrid. Daniel tombe follement amoureux du jeune homme au risque de mettre en péril sa carrière. Leur relation est parfaite, jusqu'à ce que Kyril commence à emprunter de grosses sommes à Daniel, qu'il disparaisse de plus en plus souvent, et qu'il rapatrie sa fiancée, Kalina. Daniel soupçonne Kyril de se livrer à un trafic. mais il continue à satisfaire cha-que désir de son petit ami...

    Bande-annonce, Extrait


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    • Auteur : Shabazz
      Catégorie : Roman
      Format : 14,5 x 22 cm - 224 pages

    Deux hommes coincés dans le monte-charge d’un immeuble abandonné du New Jersey. Le premier n’est autre que Tommy Welles, célèbre vedette hollywoodienne. L’autre est un Français ; il s’appelle Sébastien Venable, et il est gravement malade. Phase terminale : il va mourir. Il veut mourir. De la main de Tommy Wells, acteur d’une fascinante beauté pour qui il a développé une passion vénéneuse. De l’amour ?

    Sébastien a donc tout manigancé. Enlèvement. Séquestration. Il veut une belle mort, une mort avec une belle gueule. Le monte-charge ne se décoincera que si Tommy tue Sébastien et jette son corps par une trappe. Une histoire de contrepoids. Réglé comme du papier à musique.
    La confrontation entre la star et le mourant sera brutale. Forcément. Chaque phrase fait mouche. Comme un coup de feu. Comme un coup de foudre.

    Sources : H&O Editions


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    • Année de production 2003
      Sortie en France 04 juillet 2007
      Titre original : Ha-Buah
      Israël, France
      Réalisateur : Eytan Fox
      Drame
      117 mn

    Distribution :

    Ohad Knoller (Noam), Alon Friedman (Yali), Yousef Sweid (Ashraf), Daniela Wircer (Lulu), Zion Baruch (Shaul), Shredy Jabarin (Jihad), Lior Ashkenazi (Lui-Même), Ruba Blal (Rana), Oded Leopold (Sharon), Zohar Liba (Golan), Miki Kam (La Mère De Lulu), Avital Barak (Dana), Yael Zafrir (Orna), Noa Barkai (Ella), Hussein Yassin Mahajne (Le Père D'Ashraf).

    Synopsis :

    Trois jeunes Israéliens, Noam, disquaire, Yali, gérant de café, et Lulu, vendeuse dans une boutique de produits de beauté, partagent un appartement dans un quartier branché de Tel-Aviv, symbole de cette ''bulle'', surnom donné à la ville. Dans ce cocon quasi déconnecté de la réalité des territoires et des conflits politiques qui agitent le pays, ils mènent une existence tout à fait ordinaire, préférant se concentrer sur leur vie amoureuse.Leur quotidien va pourtant être bouleversé par l'arrivée d'Ashraf, un Palestinien dont Noam tombe amoureux lors d'un incident au Check Point de Naplouse...

    Secrets de tournage

    "Friends" version israélienne

    The Bubble est directement inspirée de Florentine, une série télévisée sur la vie des jeunes de Tel Aviv, sur laquelle le réalisateur Eytan Fox travailla de 1999 à 2000. Diffusée en Israël, cette série connut un grand succès en mêlant l'univers de Friends à la réalité du quotidien des jeunes israéliens.

    Une bulle culturelle...

    Dans The Bubble, les personnages résident dans la rue Shenkin, le quartier branché de Tel Aviv surnommé la "bulle". Si le réalisateur Eytan Fox et le scénariste/producteur Gal Uchovsky ont choisi d'y centrer leur propos, c'est justement parce qu'eux-même vivent dans cette zone culturelle et alternative. "Beaucoup des forces créatrices d'Israël sont concentrées dans ce quartier devenu aujourd'hui une pépinière d'artistes. On y trouve également de nombreux cafés, des boutiques branchées. De nombreux Israéliens, notamment les plus jeunes, rêvent de venir vivre ici. Pour nous, ce quartier reflète un certain état d'esprit de Tel Aviv" explique Gal Uchovsky.

    ... jugée superficielle

    Parce qu'ils vivent au sein d'un espace protégé, loin des réalités politiques et sociales israéliennes, les résidents de la "bulle" sont souvent jugés irresponsables voire futiles. "Si vous voulez vivre comme vos pairs à New York, à Londres ou à Paris, vous devez faire abstraction des conflits qui déchirent le Moyen-Orient. C'est tout le dilemme de cette ville" explique Gal Uchovsky, scénariste de The Bubble. Pour le réalisateur Eytan Fox, il ne s'agit pas de superficialité mais bien d'un moyen de se protéger :"Cette 'bulle' est selon nous un mécanisme de survie."

    En faveur de l'espoir

    Dans The Bubble, l'espoir cède sans cesse la place au désespoir. Pour Eytan Fox, ce passage de l'un à l'autre est véritablement le reflet de l'état d'esprit dans lequel vivent les habitants de Tel Aviv. Au moment de sa diffusion sur les écrans israéliens, le film a connu un grand succès auprès des jeunes, confirmant la foi en l'avenir que porte en lui Gal Uchovsky : "Je suis un grand optimiste. Le film existe et c'est une façon d'être optimiste (...) Nous vivons une guerre terrible mais nous devons croire en un avenir meilleur. Si nous n'y croyons plus, pourquoi continuer de vivre ici ?"

    Parler de l'homosexualité

    Depuis ses toutes premières réalisations, Eytan Fox aime à développer des personnages homosexuels au sein de son cinéma. Depuis Gotta have heart, son compagnon Gal Uchovsky travaille avec lui, au scénario ou à la production. "Nous sommes fiers d'assumer notre sexualité d'autant plus que nous sommes un peu des pionniers en la matière. Partout à Tel Aviv les gens assument leur homosexualité."

    Les checkpoints, lieu de souffrance

    Si le personnage de Noam est un séduisant disquaire, il est aussi obligé de faire son devoir de réserve pour l'armée israélienne dans les checkpoints de la zone ouest. A Tel Aviv, ces lieux incarnant l'occupation des territoires palestiniens constituent l'un des seuls moyens de croiser des palestiniens. "Ces checkpoints sont en quelque sorte les symboles de l'occupation. C'est ici que les palestiniens subissent les pires humiliations. Mais l'armée israélienne insiste sur la nécessité de ces passages qui permettent l'arrestation des kamikazes. Ces endroits sont devenus de vrais champs de bataille. Il y a ces femmes incroyables qui vont sur tous les grands checkpoints pour surveiller les soldats et vérifier qu'ils soient corrects avec les palestiniens. Elles doivent faire face aux insultes incessantes des colons venus spécialement pour ça" explique Gal Uchovsky.

    Pas d'acteur pour le rôle du père

    Pour trouver un acteur qui accepte de jouer le père d'Ashraf, jeune palestinien homosexuel, l'équipe a rencontré beaucoup de difficultés. Ainsi, le premier acteur s'est désisté au moment de la lecture du scénario, lorsqu'il a appris qu'il allait interpréter le père d'un jeune gay. "Pour un homme arabe d'un certain âge, ça peut poser un problème de jouer dans un film considéré comme gay" estime le scénariste et producteur de The Bubble. Cette situation s'est ainsi reproduite à deux reprises, jusqu'à ce qu' Hussein Yassin Mahajne accepte de prendre le rôle.

    En mémoire de sa mère

    La mère du réalisateur Eytan Fox est décédée en 2003. Dans The Bubble, il a souhaité inséré dans son scénario quelques détails qui rappellent son combat et sa mémoire. Ainsi, l'élimination des différences sociales, évoquée dans le film, rappelle la lutte de sa mère pour préserver la mixité judéo-arabe d'un village palestinien de la municipalité de Jérusalem. Elle appartenait de même à un groupe de femmes, associées pour se rendre aux check points afin de vérifier le comportements des soldats israéliens vis à vis des palestiniens.

    Après Billie, Ivri

    Dans les films d'Eytan Fox, la musique tient une place très importante. Pour The Bubble, le réalisateur en a confié l'écriture à l'une des plus grandes star du rock en Israël : Ivri Lider. Il chante, entre autres titres, le tube "The Man I love", rendu célèbre par l'interprétation de Billie Holiday. Pourtant, c'est aussi pour ses revendications et son statut d'icône gay que le chanteur a été choisi : "Il ne cache pas son homosexualité, au contraire, il en parle beaucoup" explique Gal Uchovsky.
    Récompensé à Berlin

    The Bubble a remporté le Prix du Public ainsi que le Prix CICAE, au Festival de Berlin 2007. (AlloCine)

    Bande-annonce

     


    The Bubble Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo


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