• Année de production 2009
    Sortie en salles 29 septembre 2010
    Canada
    Réalisateur : Xavier Dolan
    Drame, Romance
    95 mn

    Site officiel

    Distribution :

    Xavier Dolan (Francis), Niels Schneider (Nicolas), Monia Chokri (Marie), Anne Dorval

    Synopsis :

    L'histoire de Francis et Marie, deux amis qui, épris de la même personne, se livrent à un duel malsain pour la conquérir. De rendez-vous en rendez-vous, la tension monte et, bientôt, chacun interprète de manière obsessionnelle les comportements ambigus et destructeurs de l'objet de leur désir...

    Secrets de tournage.

    A l'origine

    Les Amours Imaginaires est inspiré d'un road trip que Xavier Dolan avait réalisé avec deux de ses amis : "Le voyage avait été particulièrement riche en péripéties, et de déserts arides en pittoresques obèses, notre huis-clos intensif avait fait germer l’idée d’un projet inspiré de notre triumvirat".

    Rien n'est jamais perdu

    A l'origine, le long métrage Les Amours Imaginaires n'était pas prévu au programme de Xavier Dolan. Ce film devant être tourné en octobre 2009 a été annulé, faute d'argent et de temps. "La perspective de ne rien faire pendant un an m’horrifiait, et l’automne montréalais étant fécond en tournages de films, j’étais taraudé par d’incessants panneaux annonçant je-ne-sais-plus-quels plateaux de cinéma" explique le réalisateur.

    L'écriture du film

    La frustration de ne pouvoir travailler pendant près d'un an poussa Xavier Dolan à écrire un scénario dans l'urgence. Il commença à rédiger les premières lignes des Amours Imaginaires pendant son voyage en train pour le Festival de Toronto : "Devant le défilé irisé du Lac Ontario, je sortis mon ordinateur et écrivis le scénario des Amours Imaginaires. Je le peaufinai pendant le Festival et sur la route du retour. Revenu à Montréal, j’avais entre les mains mon deuxième long-métrage".

    C'était il y a un an...

    Le tournage des Amours Imaginaires a débuté un an, presque jour pour jour, après le début de celui de J'ai tué ma mère, le premier film de Xavier Dolan : "extirpés du lit à des heures aurorales, et sous la dictature néronienne du bon gel agreste, nous buvions un café infâme dans une forêt de Lotbinière, et je criais "Action !", au septième ciel, ravi".

    Une œuvre à part entière

    Pendant le tournage, le réalisateur Xavier Dolan avait peur que Les Amours Imaginaires ne soit comparé ou considéré comme une suite à son premier film. Mais "comme par magie, comme si l’inconscient collectif du plateau avait voulu m’éviter l’écueil de la redondance, Les Amours Imaginaires se distingua de lui-même de fil en aiguille, imposant sa voix, son âme et sa couleur propres".

    Aux multiples talents

    Comme pour son précédent film J'ai tué ma mère, Xavier Dolan occupe plusieurs postes clés : il y est scénariste, producteur, réalisateur et acteur tenant l'un des rôles principaux. Xavier Dolan est aussi devenu créateur des costumes pour Les Amours Imaginaires.

    Schneider/Dolan : deuxième !

    L'acteur Niels Schneider signe avec Les Amours Imaginaires sa deuxième collaboration avec Xavier Dolan. Ils s'étaient donnaient la réplique dans le premier film de Dolan, J'ai tué ma mère sorti en 2009.

    Le nerf de la guerre

    Pour mener son film à terme, Xavier Dolan devait réunir une somme de 600 000 dollars, mais commença le tournage des Amours Imaginaires avant d'avoir pu obtenir la totalité de cette somme. C'est avec l'intervention d'investisseurs privés, peu après le début du tournage, qu'il put terminer son deuxième long métrage : "Ils nous donnèrent tout, et furent littéralement les héros du film". (AlloCine)

    Bande-annonce

     


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  • Année de production : 2010
    Sortie en salles 22 septembre 2010
    France
    Réalisateur : Christophe Honoré 
    Drame
    72 mn

    Distribution :

    François Sagat (Emmanuel), Chiara Mastroianni (L'actrice), Rabah Zahi (Rabah), Kate Moran (Kate), Lahcen el Mazouzi (Hicham), Andréas Leflamand (Andréas), Ronald Piwele (Ronald), Sebastian D'Azeglio (L'homme à la moustache), Sébastien Pouderoux (Le fiancé de Kate), Dennis Cooper(Robin), Omar Ben Sellem, Dustin Segura-Suarez

    Synopsis :

    Entre Gennevilliers et New-York, Omar et Emmanuel ne s'épargnent rien pour apporter à l'autre la preuve qu'ils ne s'aiment plus...

    Secrets de tournnage.

    Sélection

    Le film a été présenté au festival du film de Locarno en 2010.

    X

    L'acteur principal François Sagat, qui interprète Emmanuel, est à la base un acteur de films pornographiques gays.

    Hommage

    Christophe Honoré a intitulé son film Homme au bain en référence à une toile éponyme de Gustave Caillebotte.

    Premier jet

    A l'origine, le film de Christophe Honoré devait être un court-métrage.

    Tournage à Gennevilliers

    Le réalisateur ayant toujours vu la banlieue parisienne comme une province où Paris est accessible et intouchable à la fois, il a donc profité de l'invitation de Pascal Rambert pour faire un film à Gennevilliers en essayant de combattre ses idées reçus d’une banlieue forcément envieuse des parisiens.

    Retrouvailles

    Avec Homme au bain, l'actrice Chiara Mastroianni retrouve pour la troisième fois Christophe Honoré après Les Chansons d'amour et Non ma fille, tu n'iras pas danser.

    Docu-fiction

    Le film est découpé en deux parties, une partie fiction et une partie documentaire, l'une ayant lieu à New-York et l'autre à Gennevilliers. (AlloCine)

    Bande-annonce

     

     


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  • Année de production : 2009
    Sortie en salles : 22 septembre 2010
    France
    Réalisateur : Pierre Thorreton 
    Documentaire

    Distribution :

    Yves Saint-Laurent  (Lui-meme - images d'archives), Pierre Bergé (Lui-meme)

    Synopsis :

    1958 : Yves Saint Laurent et Pierre Bergé se rencontrent. Chacun a trouvé l'homme de sa vie. Pour la première fois au cinéma, Pierre Bergé raconte leur histoire d'amour : 50 années ardentes et tourmentées, faites de succès extraordinaires et de douleurs intimes. Saint Laurent crée le vestiaire de la femme moderne et lui donne le pouvoir. Ensemble, ils révolutionnent le monde de la mode.

    En 2008, après la disparition de Yves, Pierre décide de se séparer de la collection d'art qu'ils ont passionnément réunie, dévoilant ainsi le fruit d'une quête permanente du beau. Des jardins Majorelle à Marrakech au Château Gabriel en Normandie, l'Amour Fou nous invite dans l'intimité de ces deux hommes qui ont un peu changé notre monde...

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    • Sortie en France 29 novembre 2006
      Titre original : Two Thirty 7
      Australie
      Réalisateur : Murali K. Thalluri
      Drame
      93 mn

    Distribution :

    Teresa Palmer (Melody), Joel Mackenzie (Sean), Frank Sweet (Marcus), Marni Spillane (Sarah), Charles Baird (Uneven Steven), Clementine Mellor (Kelly), Sam Harris (Ii (Luke), Sarah Hudson (Julie), Chris Olver (Tom), Xavier Samuel (Theo), Gary Sweet (M. Darcy), Daniel Whyte (M. Swift), Irena Dangov (Mme Jacobs), Olivia Furlong (Rochelle), Michael Griffin (Le Gardien), Amy Schapel (Lacey).

    Synopsis :

    2h37. Le corps d'un adolescent est retrouvé dans les toilettes du lycée. Le film remonte alors le temps pour suivre le  début de journée de six lycéens et tenter de faire la lumière sur ce qui s'est passé.Fiction, interviews réalistes et points de vue opposés se mêlent, tandis que les adolescents se retrouvent confrontés à leurs problèmes. Des angoisses les plus banales (intégration, relations amoureuses, pressions scolaires), aux plus sombres..., l'adolescence se révèle être pour eux l'âge où il faut choisir entre vivre et mourir.

    Secrets de tournage

    Présenté à Cannes

    Premier long métrage d'un réalisateur australien autodidacte âgé de 20 ans, interprété par des comédiens qui, pour la plupart, n'avaient encore jamais fait de cinéma, 2h37 a été présenté en 2006 en Sélection officielle au Festival de Cannes, dans le cadre de la section Un Certain Regard.

    Un souvenir

    Le réalisateur a lui-même un souvenir particulièrement douloureux relatif au suicide : une de ses amies, Kelly, s'est donné la mort, d'une manière particulièrement atroce et, deux jours après ce drame, Murali K. Thalluri reçut par la poste une vidéo dans laquelle cette amie lui annonçait son geste. "Voir un être humain crier, pleurer, hurler et supplier alors qu'il se prépare à effectuer cet acte extrême, se supprimer, est une chose qui me hante encore à ce jour", confie le cinéaste. "Longtemps, j'ai haï cette personne pour avoir détruit sa propre vie et m'avoir, si cruellement, laissé un message qui me hantera jusqu'à mon dernier souffle. Je voyais le suicide comme quelque chose d'injuste, d'égoïste, un signe de faiblesse : je ne comprenais tout simplement pas."

    Au fond du gouffre

    Le suicide de son amie plongea le réalisateur dans un profond désarroi : "A cette époque, quantité d'ennuis m'étaient tombés dessus et ma propre vie s'effilochait. J'avais des soucis de santé, à la fois à cause d'un problème de reins dont je souffrais depuis l'enfance, et parce que je devais envisager de me faire réopérer de mon oeil, qui me faisait souffrir à la suite d'une agression qui avait eu lieu cinq ans plus tôt. J'avais rompu avec ma petite amie, et je travaillais aux impôts - ce qui est déjà déprimant en soi (...) J'ai soudain commencé à comprendre ce qu'avait ressenti cette personne pendant ses derniers mois (...) Seul, cerné, la seule possibilité de fuite semblait résider hors de la vie... en me tuant. J'ai essayé d'en parler, d'approcher des gens, des adultes, pour qu'ils m'aident, mais leurs réponses étaient toujours les mêmes : " ça ira mieux demain... tu vas surmonter ce cap... ça passera..." (...) A l'intérieur, je pleurais, je criais, et personne n'était là pour m'aider." Il a alors tenté, à son tour, de se suicider, en avalant des comprimés de codéine et une bouteille d'alcool. Lorsqu'il s'est réveillé, il a songé à son avenir, et à ses rêves : "Je me suis mis à penser à mes aspirations en tant que cinéaste. Je me suis dit que si je vivais, je suivrais ce rêve sans jamais plus renoncer." Quelques heures plus tard, il se lançait dans l'écriture de 2h37... Cette histoire étonnante a donné lieu à une polémique, certains (notamment le réalisateur australien Daniel Krige) ayant mis en doute son authenticité... Il faut dire que Murali K. Thalluri a déclaré lors d'une interview qu'il avait été très marqué par Catch me if you can, le livre autobiographique de l'imposteur Frank Abagnale...

    En mémoire d' "Elephant" ?

    Une tragédie, les couloirs d'un lycée, le mal-être adolescent, une même journée vue à travers le parcours de différents personnages : par bien des aspects, 2h37 rappelle Elephant de Gus Van Sant, Palme d'Or 2003 au Festival de Cannes. On retrouve d'ailleurs au générique du film de Murali K. Thalluri Leslie Shatz, ingénieur du son qui a travaillé sur tous les films du cinéaste de Portland, depuis Will Hunting en 1997.

    Attention école

    Le cinéaste parle de la façon dont est montré le quotidien d'un lycéen dans le film : "Nous présentons la vie scolaire comme elle devrait l'être, grouillant non seulement du tourbillon de la vie et des activités, mais aussi pleine de mélancolie. Nous faisons voir au public cette journée en entier selon la perspective de chaque personnage, ce qui lui permet de saisir les problèmes de chacun selon le ressenti de leurs propres âmes. Cette approche souligne le fait que des problèmes qui pourraient paraître insignifiants, comme par exemple des difficultés relationnelles, peuvent parfaitement conduire quelqu'un à se suicider - de la même manière que des choses horribles comme un viol peuvent le faire. Le public peut ainsi voir que les problèmes sont une question de perspective... Malgré les foules omniprésentes qui entourent tout un chacun lors de sa vie scolaire, l'école peut être un lieu de solitude extrême, un endroit capable d'engendrer le malaise et la dépression, et de permettre à une maladie comme le suicide de prospérer. Nous présentons la vie au lycée comme un endroit où le bonheur et la tristesse vivent côte à côte, et où l'on peut passer de l'un à l'autre de manière parfaitement ordinaire et courante."

    Le jour et l'heure

    Initialement, 2h37 (Two Thirty 7 en v.o.) avait pour titre All in a day.

    Le magazine The Australian n'y croit pas

    Thalluri a réalisé ce film en "mémoire" d'une de ces amies décédées s'étant suicidée et lui ayant laissé une vidéo expliquant son geste. Des investigations faites par le le magazine The Australian ont remis en question l'existence de Kelly, l'amie de Thalluri. Mais la cousine de ce dernier a publiquement défendu son histoire et Thalluri a déclaré que c'était "offensant" et "ridicule". (AlloCine)

    Bande-annonce

     


    2h37 Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo


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    • 2005
      Canada
      Réalisateur : Thom Fitzgerald
      Drame
      123 mn

    Distribution :

    Mabel Adams (Nahmnru), Asckt (Tea Picker), Shawn Ashmore (Denys), Caroline Aspirot, Nontombi Bovana, Rob Burns, Stockard Channing (Olive Cowie), Chin Han (Xuan), Tanabadee Chokpikultong (Tong Sam), Yotaka Cheukaew (Qi), Eric Codana (Abakeweta), Catherine Colvey (Clara), Kathryn Costello, Steven Crowder, Douglas Cwaba

    Synopsis :

    Le drame du Sida, vu au travers de trois destins à différents endroits dans le monde : à Montréal, en Afrique du Sud et en Chine.

    Bande-annonce

     


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