• 2009
  France
  Réalisateur : Stéphane Giusti et Alain Robillard
  Série Tv
  Saison 3
  Episodes : 24
  60 mn

Diffussion samedi 01 mai 2010 à 20 h 40 sur M6 2 épisodes de la série 3, 22 h 40 3 épisodes saison 1

Distribution :

Elodie Yung (Laura Maurier), Nicolas Gob (Kévin Laporte), Raphaël Lenglet  (Alex Moreno),  Luc Thuillier (Le capitaine Franchard), Jean-Michel Fête (Le capitaine Duval), Mhamed Arezki (Lyes Beloumi), Gabrielle Valensi (Nadia Poulain), Mathieu Delarive (Yann Berthier), Damien Dorsaz (Michel Poulain), Clémentine Célarié (Nicole Mercier)

Synopsis :

Ils s'appellent Laura, Kévin, Alex, Christophe, Amy…Ils auraient pu devenir avocat ou professeur de karaté, mère au foyer ou humanitaire, enseignant ou inspecteur des impôts, braqueurs de bagnoles ou serveur de kébabs…Mais ils sont devenus flics…

Pour les former, ils sont toujours encadrés par la commissaire Nicole Mercier et les commandants Duval et Franchard. Des flics “old schools” aux méthodes éprouvées pour qui trimballer un Bleu est avant tout une corvée !

Il y a Alex, qui hésite entre flic ou racaille, Laura qui dégaine un peu trop facilement son gun, Kévin qui joue les gros bras pour faire oublier qu'il est gay.Mais qu'ils soient doués ou largués, ils sont tous dans la même galère.

Les Bleus sont des jeunes gens comme les autres, avec leurs bonheurs et leurs déprimes, leurs désirs et leurs angoisses, leurs passions et leurs colères. Ils s'aiment, ils s'engueulent, ils s'embrouillent, mais quand la tempête se lève, ils se tiennent toujours par la main. A vingt ans, on se prend la vie en plein dans la figure. Alors on pleure, on rit, mais surtout on ne se prend jamais trop au sérieux. Car les Bleus ont cette insolence de l'âge, cette façon de se moquer d'eux-mêmes plutôt que de s'apitoyer sur leur sort, ce don pour balayer la connerie du monde d'un revers de main. Et si jamais l'un d'entre eux se prenait un jour pour un cador, ses copains seraient là pour lui rappeler qu'il n'est encore qu'un jeune chiot... (M6)

Extraits

Une centaine de photographies pour découvrir «Un siècle de nus masculins»

La nouvelle exposition-vente présentée à la galerie parisienne Au bonheur du jour, met en lumière l'évolution des corps, des attitudes et de la beauté masculine de 1870 à la fin du 20e siècle. Rencontre avec Nicole Canet, collectionneuse passionnée.

«Un siècle de nus masculins». C'est le thème de la nouvelle exposition présentée par Nicole Canet dans sa célèbre galerie Au Bonheur du jour, à Paris. Dans ce temple de la photographie ancienne, on suit à travers une centaine de modèles, immortalisés par des photographes connus ou inconnus, l'évolution du corps, des attitudes et des techniques de photographie depuis 1870. Visite guidée avec Nicole Canet.

TÊTU: Comment décrire l'évolution de la photographie de nus depuis 1870 ?

Nicole Canet: A la fin du 19e siècle, le nu masculin était très rare, mais il fallait bien des modèles pour l'école des Beaux-Arts. C'est dans ce but qu'ont été réalisées ces premières photographies. Vers 1890 naît l'école italienne, avec Von Gloeden, Von Pluschow et Vincenzo Galdi, qui mettent le nu à la mode, en faisant revivre l'époque antique, en magnifiant de jeunes hommes siciliens. Plus tard, commence le culte du corps et la représentation de la force masculine. On voit apparaître des accessoires tels que le javelot, le discobole ou des boules d'acier, qui animent les poses. La beauté et le côté sculptural des corps sont alors largement mis en avant. On est dans les années 30. En 1945, l'AMG (Athletic Model Guild) commence à diffuser aux Etats-Unis des photos d'hommes pratiquant des exercices physique ou des prises de lutte. Ce mouvement qui montre des hommes avec des accessoires très kitschs a un grand succès auprès du public gay. En France, des photographes comme Arax ou Ferrero suivent la tendance.

Les modèles étaient-ils gays ?

Non, c'était des culturistes heureux de se faire photographier. Mais comme les nudités étaient interdites, tous les fantasmes circulaient dans les milieux gays. Ces collections ont prit un grand essor et les acheteurs choisissaient souvent un même modèle (leur préféré) dans toutes les poses! Tout ce commerce de photos se faisait sous le manteau, via des catalogues. Ce n'est que dans les années 80 que la photo de nu masculin se démocratisa, ce qui permit à de nombreux photographes de s'exprimer dans leur art.

Quelle est la photo de l'exposition que vous préférez ?

Je ne peux pas en citer qu'une seule ! Il y a deux photos de 1900, «Etudes pour le nu académique», que j'adore pour leur humour, et puis «Nu au grenier» d'Yves Paradis en 1985, pour sa tranquilité et les fantasmes qu'elle peut procurer.

Vous pouvez découvrir l'exposition à la galerie Au Bonheur du Jour, 11 rue Chabanais - 75002 Paris, jusqu'au 26 juin.
Toutes les photographies sont en vente, les prix varient entre 200 et 3 000 euros.

Sources & Photos : Têtu

Ambrose Olsen, mannequin et ancien cover boy de TÊTU, s'est donné la mort.

Le jeune mannequin avait fait la couverture du magazine en 2005 et mené une carrière internationale. Selon la police, il se serait suicidé.

La jeunesse d'Ambrose Olsen a été fauchée prématurément. Le jeune modèle, âgé de 24 ans, a été retrouvé mort chez lui, à New York. C'est l'un de ses collègues qui a fait la macabre découverte la semaine dernière. Il se serait pendu d'après les informations transmises par la police.

Vous aviez forcément vu quelque part ce garçon au corps musclé et au visage encore juvénile, aux lèvres incroyablement ourlées. Il avait été révélé par Armani, avant de poser pour Dior Homme, Hugo Boss, D&G, Yves Saint Laurent ou Louis Vuitton.

Charpentier comme son père.

Chez TÊTU, nous avons d'autant plus de peine à apprendre cette triste nouvelle qu'Ambrose fut l'un des cover-boys du magazine, en 2005 pour le numéro 96. Du haut de ses dix-neuf ans, il nous avait confié qu'il était charpentier de formation, comme son père et son grand-père, et qu'il envisageait de s'engager chez les Navy Seals, les forces spéciales de la marine américaine. Sportif, il pratiquait alors l'escalade, la boxe et le hockey. Mais son physique n'avait pas échappé aux dénicheurs de nouveaux talents, et nous lui prédisions une longue et belle carrière de modèle.

Hedi Slimane, qui fut l'un des premiers à avoir révélé la beauté d'Ambrose Olsen dans une campagne pour les produits Dior homme en 2006 a publié en ouverture de son site officiel une vidéo du mannequin, regardez :

Sources & Photos : Têtu

• Année de production : 2009
  Sortie en salles 28 avril 20010
  Titre original : Morrer Como Um Homem
  France, Portugal
  Réalisateur : João Pedro Rodrigues
  Biographie
  133 mn

Distribution :

Alexander David (Rosário), Gonçalo Ferreira De Almeida (Maria Bakker), Fernando Gomes (Teixeira), Jenni La Rue (Jenny), Miguel Loureiro (Paula), Chandra Malatitch (Zé Maria), André Murraças (Dr. Felgueiras), Fernando Santos, Cindy Scrash (Irene)

Synopsis :

Tonia, une transsexuelle vétéran des spectacles de travestis à Lisbonne, voit s’effondrer le monde qui l’entoure : son statut de star est menacé par la concurrence des jeunes artistes.
Pressée par son jeune copain Rosário d’assumer l’identité de femme et de se soumettre à l’opération qui la fera changer de sexe, Tonia lutte contre ses convictions religieuses les plus intimes.
Pour s’éloigner de tous ses problèmes, elle part à la campagne avec Rosário. Après s’être égarés, ils se retrouvent dans une forêt enchantée, un monde magique où ils rencontrent l’énigmatique Maria Bakker et sa copine Paula. Cette rencontre va tout faire basculer…

Secrets de tournage.

Travail de documentation

Pour donner corps à ses personnages, le réalisateur s'est appuyé sur les témoignages de différentes personnes familières à la question de la transsexualité, aussi bien du côté des transsexuels que du personnel médical. Ce travail de recherche a constitué l'étape primordiale pour faire en sorte que les personnages du film apparaissent de la manière la plus crédible possible. Cela étant, Joao Pedro Rodrigues insiste sur le fait qu'il n'a pas voulu retranscrire ces témoignages à l'écran. Il s'en est simplement servi pour rendre son film le plus authentique possible : "L’écriture s’est plutôt conformée aux exigences de la construction romanesque, dialoguant avec les codes de la comédie musicale, du mélodrame et de la tragédie", explique-t-il.

Avis du réalisateur

Pour Joao Pedro Rodrigues, Mourir comme un homme est "un film de guerre. Un monde en guerre, une guerre contre soi-même. Mais il s’agit aussi d’une histoire d’amour, celle de Tonia et de son jeune copain Rosário, un « Roméo et Juliette » inédit."

Et de 3 !

Mourir comme un homme est le 3ème long métrage de fiction mis en scène par Joao Pedro Rodrigues. Dans O Fantasma, réalisé en 2000, le réalisateur avait déjà abordé le thème de la sexualité "marginale", à travers la relation homosexuelle entre deux protagonistes.

La musique

En abordant le genre musical, le réalisateur Joao Pedro Rodrigues a opté pour certains choix artistiques, comme celui de se focaliser sur "les coulisses du spectacle, comme miroir et reflet de l'intimité des personnages", et non sur l'aspect « scène » et "théâtralisation de l'acte de chanter". Les chansons et les musiques du film apparaissent ainsi comme des indicateurs reflétant aussi bien les sentiments des personnages que l'histoire dans laquelle ces derniers interagissent.

De nombreux festivals

Mourir comme un homme a été présenté dans de nombreux festivals à travers le monde, dont le Festival de Cannes 2009 dans la catégorie "Un Certain Regard" et le Festival du film queer Mezipatra en République Tchèque, où il remporta le Grand Prix du jury. Il s'agit d'un festival centré sur des films ayant pour thématique commune la représentation de minorités sexuelles, telles les femmes lesbiennes et les hommes homosexuels. Le festival a pour visée de servir l'émancipation des communautés lesbiennes et homosexuelles en République Tchèque. (Allociné)

Bande-annonce

Photos : Hunk Toons