• Gay Games : Emil, un athlète sauce suédoise.

    À le voir s'envoler sur la piste située au pied du RheinEnergie Stadion de Cologne, difficile de s'imaginer qu'Emil n'a que trois années d'athlétisme derrière lui. Et pourtant, le Suédois de 22 ans nous l'assure. «Avant, je jouais au foot, explique dans un sourire timide ce blond aux yeux bleus. Mais je n'étais pas un bon coéquipier. Disons que je n'aimais pas dépendre des autres pour la défaite comme pour la victoire. Alors, je me suis dirigé vers un sport individuel.» Pour ses premiers Gay Games, lui qui a découvert la compétition LGBT à l'occasion des Outgames de Copenhague l'an dernier, Emil a privilégié ses épreuves de prédilection, le 100 et le 200 m. Sprinter pur jus, il s'entraîne et concourt sous les couleurs d'un club «classique». Il a même participé au 60 m des derniers championnats nationaux indoor, ce qui lui permet de pouvoir affirmer sans fausse modestie: «je suis le n°9 suédois sur la distance.»

    «Le public nous encourage très fort»
    Mais «pour le fun», le maître-mot des Gay Games selon lui, Emil s'est également inscrit aux épreuves de longueur.  «Je suis quelqu'un qui aime la compétition, confie-t-il. Et je dois dire qu'ici, je suis impressionné par le public qui nous encourage très fort. En Suède, il faut vraiment que ce soit des compétitions énormes pour voir ça... et encore!» Actuellement étudiant en langues, Emil souhaite devenir traducteur. Et ajouter bientôt à sa pratique active de l'allemand et de l'anglais celle du... français. «À Cologne, précise-t-il, je sors souvent avec des Français le soir et puis l'an dernier, j'en avais rencontré un à Copenhague, Alexandre. On était resté en contact via Facebook et là, on s'est revu. Mais pour le moment... je parle juste un petit peu le français». Ces derniers mots prononcés dans notre langue. De quoi laisser nos pensées voguer vers la Scandinavie...

    Sources & photos : Têtu


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  • «La grande danse» du festival Divers/Cité.

    Abel Ramos et Frankie Knuckles ont animé un week-end très house au cœur du Village de Montréal. «La grande danse» conclut traditionnellement le festival Divers/Cité.

    De notre envoyé spécial à Montréal

    Ils se pressent tous vers la rue Berry, fermée pour l'occasion. Plusieurs milliers de filles délurées et de garçons pas très habillés répondent à l'appel des décibels qui font résonner la house dans ce coin du Village gay de Montréal. Ce dimanche après-midi, c'est «la grande danse», un énorme concert électro en plein air qui marque traditionnellement la fin du festival Divers/Cité. Derrière les platines, cette année, une sélection de DJs européens: l'Italien Danny Verde, les Britanniques de Freemasons, le madrilène Abel Ramos… Le public exulte et sue sous un soleil de plomb. Un remix décoiffant de All the Lovers, le dernier tube de Kylie Minogue, finit de mettre le feu. Ça durera jusqu'à la nuit.

    La veille déjà, une délicieuse Sunset party rassemblait dans le parc Emilie-Gamelin une foule mélangée: des homos en couples, des hétéros en famille, des clubbeurs stylés, des passants curieux… Derrière les platines, Frankie Knuckles, le parrain de la house, a joué un set haut en couleur, joyeux, enlevé, à rendre hystériques les plus timides. Quelque jolis garçons en groupe ne boudent pas leur plaisir de danser, ni celui de faire baver les mateurs alentours. Mais tous se mêlent dans cette fiesta du diable qui accompagne le coucher du soleil.

    Tous les ans, le festival consacre une large part de sa programmation à la musique électronique, au cours d'événements en plein air, ou de soirées dans les bars et les clubs du Village. Esprit Divers/cité oblige, il s'agit aussi d'attirer des publics variés, comme au cours de la soirée New Society, qui a rassemblait vendredi des amateurs de trance, moins familiers du quartier gay de la ville, et les homos du coin. Un art du mélange savamment appliqué pendant toute la semaine du festival, et qui fait mouche à chaque fois.

    Sources & Photos : Têtu


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    Photos : Têtu


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  • Gay Games : Chris, footballeur made in USA.

    «Depuis quand je joue au football? Mais, depuis que je marche!» Pour Chris, le ballon rond est une évidence. Ce sexy membre des San Francisco Spikes n'a, à 27 ans, nullement l'intention d'abandonner un jour cette passion dévorante. «Dans le foot, j'aime tout, s'enthousiasme-t-il. J'aime la compétition, j'aime le côté physique, j'aime transpirer… Et puis, bien sûr, il y a la gloire que l'on retire après un but.» Parce qu'il n'y a pas qu'avec son sourire mutin, son piercing dans le nombril et sa tête de taureau tatouée sur l'épaule gauche que Chris fait des ravages. Pas qu'avec son torse subtilement dessiné et légèrement poilu non plus. «Eh oui, je suis celui qui marque les buts...», lance l'Américain aux chaussettes bouchonnées, un regard qui en dit long à l'appui.

    Et il compte bien en inscrire pour arriver jusqu'en finale du tournoi de foot de cette 8e édition des Gay Games. «Vous viendrez me voir jouer, hein?», s'inquiète-t-il d'ailleurs, au moment de le quitter. Promis, Chris… «Parce qu'ici, c'est une telle fête, s'empresse-t-il d'ajouter. C'est tellement bon de pouvoir à la fois avoir cet esprit de compétition et être soi-même sans se poser de questions. Ce sont mes deuxièmes Gay Games, après ceux de Chicago, et je ressens vraiment ce qu'être une communauté veut dire. Il y a beaucoup de partage et de fraternité.» Après Cologne, le footballeur made in USA restera encore deux semaines sur le Vieux Continent, pour des crochets par Amsterdam puis Berlin. Et… oui, Chris est célibataire.

    Sources & Photos : Têtu


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  • C'est une tradition à Dunedin en Nouvelle-Zélande : chaque fois que les All Blacks s'apprêtent à y disputer un match de rugby international, les Nude Blacks organisent une exhibition (le mot est bien choisi) quelques heures auparavant au Logan Park... Après les faux-tricolores en 2009, ces sportifs qui ont toute confiance dans leurs attributs étaient opposés samedi dernier à l'équipe des Welsh Leeks (les "Poireaux Gallois") !(...)

    Cliquez ici pour voir un reportage de la télévision néo-zélandaise sur ce match de "Nude Rugby".

    Sources & Photos : A Cause des Garçons


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