• 1969
      Titre original : Jagdszenen aus Niederbayern
      Allemagne de l'Ouest
      Réalisateur : Peter Fleischmann
      Drame
      88 mn

    Distribution :

    Martin Sperr (Abram), Angela Winkler (Hannelore), Else Quecke (Barbara), Maria Stadler (Metzgerin), Michael Strixner (Georg), Hanna Schygulla (Paula), Gunja Seiser (Maria), Johann Brunner (Hiasl), Renata Sandner(Zenta), Ernst Wager (Volker), Johann Lang (Ernstl), Johann Fuchs, Erika Wackernagel, Hans Elwenspoek, Eva Berthold

    Synopsis :

    Un village paumé en Bavière. Des paysans et des bouchers. Rien à faire si ce n’est commérer sur les autres habitants du coin : une telle refait déjà sa vie alors que la période de deuil n’est même pas finie, une autre est une trainée…Et puis voilà que le jeune mécanicien Abram (Martin Sperr) revient dans le paysage après une mystérieuse absence. C’est peu dire qu’il n’est pas accueilli à bras ouvert. D’abord on raconte qu’il a probablement fait de la prison et puis voilà qu’une autre rumeur fait son apparition : Abram aimerait coucher avec des hommes. Il n’en faut pas plus pour que le jeune homme soit l’objet de toutes les railleries et humiliations. Il reste là sans rien dire, face à la bêtise qui l’entoure. Mais ce qui n’aurait pu être qu’une banale chamaillerie va progressivement se muer en enfer. Bienvenue dans l’Allemagne profonde de la fin des années 60 où l’intolérance trouve son degré maximum. (Tadah ! Blog)

    Extrait.

     


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    • Année de production 2008
      Sortie en salles 09 décembre 2009
      France
      Réalisateur : Patrice Chéreau
      Drame
      100 mn

    Distribution :

    Romain Duris (Daniel), Charlotte Gainsbourg (Sonia), Jean-Hugues Anglade (Le fou),  Gilles Cohen (Michel), Alex Descas (Thomas), Michel Duchaussoy (Le vieil homme),  Tsilla Chelton (La vieille dame), Mika Tard (La serveuse), Yannick Soulier (L'homme de 40 ans), Hiam Abbass (Marie)

    Synopsis :

    Daniel (Romain Duris) travaille sur des chantiers. Pour l’argent ou quand ça lui prend, il va et vient au gré de ses envies. Il est en couple depuis trois ans avec Sonia (Charlotte Gainsbourg), une femme qui dès leur première rencontre l’a choisi. Mais depuis quelques temps, le quotidien de Daniel a changé. Dans le métro, dans la rue, partout, il scrute les gens qui l’entourent et ressent le chagrin qui les envahit. Peu à peu, il se sent comme un étranger en ce monde, n’arrive pas à se faire comprendre et cède à l’appel de la colère. Alors qu’il commence à douter des sentiments de Sonia à son égard, il va réaliser qu’il n’est pas aussi seul qu’il le pensait. Quelqu’un l’observe, le suit. Un homme (Jean-Hugues Anglade). Un fou qui le persécute, pense-t-il. Qui est donc cet inconnu ? Qu’attend-il de lui ? Qu’est-ce qui nous lie ou nous éloigne les uns des autres ? (Tadah ! Blog)

    Secrets de tournage.

    Présenté à Venise

    Persécution a été présenté en Sélection officielle, en compétition, à la Mostra de Venise en 2009.

    Un travail de Romain

    Romain Duris a été associé au projet dès le départ : "Il a (...) accompagné l'écriture du scénario, en me donnant son avis", se souvient le réalisateur."Nous avions l'un et l'autre envie de travailler ensemble. Je ne peux pas affirmer pour autant avoir écrit pour lui. On n'écrit jamais pour les acteurs, c'est une formule abusive, l'écriture n'est pas comme couper des costumes sur mesure. On pense confusément à un comédien, on écrit des choses et l'on attend surtout de voir comment il va réagir et les transformer. C'est en le voyant dans De battre, mon coeur s'est arrêté de Jacques Audiard que j'ai été attiré par Romain. J'y voyais quelqu'un d'une flexibilité et d'une profondeur incroyables, j'y voyais une grâce (...) Romain m'a impressionné par la puissance de son jeu, sa capacité à résoudre des descriptions psychologiques très complexes, son aptitude à les faire aussitôt siennes. Sa flexibilité."

    Aimer... à la folie

    Patrice Chéreau parle du point de départ du film : "J'ai bien peur qu'il ne soit le fruit d'une réflexion sur une façon d'aimer que je connais bien, que j'ai connue, disons. Le personnage de Daniel possède des choses qui me rapprochent de lui, voire que je déteste en moi. J'ai donc commencé à écrire une quinzaine de lignes sur le cas d'un homme qui ne saurait aimer que dans la réclamation et le sentiment du deuil. Puis j'ai pensé que cette histoire seule n'était pas intéressante et je l'ai laissée de côté. Raconter ce malheur ne m'a pas paru suffisant, je me suis dit qu'il fallait un contrepoint. Est alors arrivée cette histoire du fou et l'envie de croiser les deux histoires : un fou, un homme pratiquant, pour le coup, une vraie persécution qui, elle, n'a besoin d'aucune preuve, qui est sûre d'elle-même ; quelqu'un qui sait à la place des autres, mieux que les autres. Une histoire que j'ai pu connaître elle aussi, il y a longtemps (...) Harcèlement, oui, mais ce mot est galvaudé ; je trouve le mot "persécution" plus fort, plus insoutenable (...) Et on ne pense jamais qu'on peut soi-même persécuter, harceler, qu'on est intolérable à l'autre."

    L'audition de Charlotte Gainsbourg

    Initialement, Patrice Chéreau n'était pas sûr que Charlotte Gainsbourg soit le bon choix pour le personnage de Sonia. "Elle a eu l'incroyable intelligence de me proposer de faire des essais avec Duris", précise le cinéaste. "Faire passer des essais à une comédienne ou un comédien ne sert pas à déterminer s'ils sont bons ou pas. Ça en principe, on le sait déjà. Non, on s'auditionne mutuellement pour savoir si une collaboration est possible. Elle est donc venue et nous avons travaillé avec Romain un extrait de Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès et une séquence du scénario de Persécution. Ils étaient très beaux ensemble. La légère différence d'âge était belle à regarder : on voyait vraiment cette femme travaillant, jour après jour, à ce que cette relation puisse continuer et rester vivante, on la voyait tenir tête à la folie. Comme quoi, il faut sans cesse renourrir la connaissance qu'on a des acteurs. Il faut voir comment ils ont changé, les prendre pour cela et non pour ce qu'ils étaient."

    En morceaux

    Après plusieurs films de groupes (Ceux qui m'aiment prendront le train) ou à deux personnages (Gabrielle), Patrice Chéreau s'intéresse à un étrange trio, même si Persécution est avant tout "un portrait", confie le réalisateur. "Celui de Daniel, ce sont des fragments autour d'un personnage absolument central qui me fascine, m'exaspère et m'attendrit parce que je crois que je le connais bien. Tout ici est contenu dans le titre. Comment aimer peut-il devenir une persécution ? (...) Le film décrit comment un être qui a toutes les raisons de se sentir persécuté ne se rend pas compte qu'il est lui-même en train de persécuter sa compagne. Daniel ne fait pas de lien entre les deux histoires. Il devrait."

    Le persécuteur était un homme blessé...

    Patrice Chéreau retrouve Jean-Hugues Anglade 26 ans après lui avoir offert son premier grand rôle dans L'Homme blessé, et quinze ans après La Reine Margot, dans lequel l'acteur incarnait Charles IX.

    Fidélité

    Persécution marque la quatrième collaboration de Patrice Chéreau avec la scénario Anne-Louise Trividic après Intimité, Son frère et Gabrielle. Pour la musique, il a de nouveau fait appel à Eric Neveux, à qui on doit notamment la partition d'Intimité. En revanche, c'est la première fois qu'il fait appel au chef-opérateur Yves Cape, connu pour son travail avec Bruno Dumont.

    Un revenant

    Pour jouer le rôle de Michel, Patrice Chéreau a fait appel à Gilles Cohen, un acteur qu'il connaît (presque...) depuis plus de 20 ans. "C'est quelqu'un que je ne repérais pas bien, jusqu'au moment où j'ai vu De battre, mon coeur s'est arrêté, où il avait cette première scène, et il était extraordinaire. J'ai demandé son nom, et j'ai dit : mais je le connais, Gilles Cohen ! Il avait passé l'école de Nanterre en 1986, il a été pris, et c'est le seul qui ait démissionné. Il ne s'est même pas présenté, il ne se sentait pas prêt ! Je n'ai jamais oublié ce nom : c'était courageux en un sens. Et quand je l'ai revu, c'était important pour lui et pour moi."

    L'opéra bouffe du temps

    Le film a été tourné en deux temps, d'abord en octobre et novembre 2008, puis en février 2009, car Patrice Chéreau s'était engagé à assurer la mise en scène de Tristan et Isolde à la Scala en janvier.

    En chemin avec Romain

    Le film est produit par Bruno Levy, qui n'avait encore jamais travaillé avec Patrice Chéreau, mais qui a déjà financé plusieurs films marquants de Cédric Klapisch avec Romain Duris : L'Auberge Espagnole, Les Poupées russes et Paris. (AlloCine)

    Bande-annonce.


    Persécution Bande annonce vf publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo 


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    • 2001
      USA
      Réalisateur : Michael Cuesta
      Drame
      97 mn

    Distribution :

    Paul Franklin Dano (Howie Blitzer), Brian Cox (Big John Harrigan), Bruce Altman (Marty Blitzer), Billy Kay (Gary), James Costa (Kevin Cole).

    Synopsis :

    Howie Blitzer (Paul Dano) traine parfois au bord de la Long Island Expressway. Les voitures vont et viennent, bougent, contrairement aux habitants du coin paumé où Howie grandit. Mais plus que le symbole d’un passage, d’une fuite, cette route c’est aussi et surtout celle qui a ôté la vie à la mère du jeune adolescent. Depuis, il vit avec son père qui ne s’est jamais occupé de lui et qui ne semble pas décidé à changer. Ce dernier s’est d’ailleurs vite consolé dans les bras d’une bimbo. Sans repères familiaux, Howie trouve de l’affection auprès de sa bande de potes. Il va particulièrement se lier d’amitié avec Gary (Billy Kay) , un jeune homme rebelle qui passe son temps à cambrioler des maisons. En plein dans l’âge de la découverte des désirs, Howie se retrouve de plus en plus fasciné par Gary avec qui il rêve de quitter la ville. Mais après un cambriolage qui s’est mal passé, Gary disparaît. Et pendant ce temps le père d’Howie se retrouve face à de gros problèmes avec la justice. A nouveau seul, l’adolescent va se faire accoster par un certain « Big John » (Brian Cox) dont il avait cambriolé la demeure. Le vieil homme se fait d’abord menaçant puis devient son nouvel ami. Un ami aux intentions floues dont le passé pédophile se dessine peu à peu… (Tadah ! Blog)

    Bande-annonce.

     


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    • 1978
      France
      Réalisateur : Philippe Valois
      Comédie dramatique
      90 mn

    Nu masculin au cinéma

    Distribution :

    Serge Avedikian (Guy Rouveron), Piotr Stanislas (Rolf), Catherine Albin (Jenine), Lucien Guérin (Le père de Janine)

    Synopsis :

    1943, Lot et Garonne. Guy (Serge Avedikian) vit seul dans sa modeste maison. Le jeune homme est un peu fou, faible, solitaire malgré lui. De temps en temps, il couche avec Jeanine (Catherine Albin), une des rares filles du village. Il va aussi de temps en temps au bordel…Un jour, il trouve près de sa maison un jeune allemand blessé. Il va le recueillir chez lui et rapidement va se lier une amitié. L’étranger s’appelle Rolf (Piotr Stanislas) , il était jadis membre des jeunesses hitlériennes. A priori, tout est réuni pour que les deux garçons s’opposent. Mais pour la première fois, l’un comme l’autre trouve un être avec qui partager son quotidien. Ils ne pourront plus se passer l’un de l’autre. Mais si Guy s’et beaucoup attaché à Rolf, il semblerait qu’ils ne perçoivent pas leur relation de la même façon. En effet, Rolf est attiré par son nouvel ami et brule de plus en plus d’envie de l’embrasser. Est-ce de l’amour ? De l’amitié fusionnelle ? Une relation forte entre un français un peu attardé et un allemand sur le point de déserter peut-elle bien finir ? (Tadah ! Blog)

    Bande-annonce.

     


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    • Année de production 2005
      Canada
      Réalisateur : Denis Langlois
      Drame
      90 mn

    Site officiel : http://www.amnesiathemovie.com/

    Distribution :

    Julian Casey (Brendan), Patrice D'Aragon (Ami au bar), Dusan Dukic (James Brighton), L. Kalo Gow, Tyler Hall, Norman Helms (Félix Blain), Mariah Inger,  Helen King, Louise Laprade (Geneviève Marler), Karyne Lemieux (Sylvie), Bruce Ramsay, Maurizio Terrazzano, Steven Turpin

    Synopsis :

    Inspiré d'un fait divers, AMNÉSIE – L’Énigme James Brighton raconte l'histoire d'un Américain trouvé nu et amnésique dans un stationnement désaffecté du Vieux-Montréal en 1998. Il croit s’appeler James Brighton, mais la seule chose dont il est certain, c’est d’être gay. Après trois mois de couverture médiatique suscitée par l’organisme S.O.S. Gay qui l’héberge, James sombre dans la mélancolie. Jusqu’à ce que, soudain, il soit arrêté et accusé d’usurpation d’identité, après que son frère, ministre pentecôtiste du Tennessee, l’ait identifié suite à un reportage. James est-il un imposteur? Qu'est-il arrivé à ce jeune Américain en quête de liberté ? C’est ce que Sylvie, une étudiante en criminologie fascinée par l’histoire de l’amnésique essaie de découvrir un an plus tard, tout en questionnant sa propre identité.

    Bande-annonce.

     


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